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LISTE ALPHABETIQUE PAYS PRODUCTEURS DE PETROLE |
TCHAD : APERCU GLOBAL DU SECTEUR PETROLIER |
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OPERATEURS PRESENTS |
Inauguré
en octobre 2003 et mis en service en juillet 2004, l’oléoduc
TCHAD-CAMEROUN long de 1070 km, relie les 300 puits de pétrole
de la région de Doba (Sud du Tchad) au terminal
d’exportation du brut de Kribi,
sur
la côte camerounaise. Son incidence est primordial sur le
secteur pétrolier tchadien. Cependant, les avis sont plus
que partagés sur ses éventuels bienfaits.....
Le secteur pétrolier du Tchad vu par la Banque Mondiale 2005 : Les recettes pétrolières devraient se chiffrer à près de 110 millions de dollars EU en 2004. Selon les estimations, environ 64 millions de dollars seront consacrés à la lutte contre la pauvreté dans les secteurs prioritaires tels que les infrastructures, l'éducation, la santé et les affaires sociales, le développement rural, dont l'agriculture et l'élevage, ainsi que l'environnement et les ressources hydrauliques. La moitié des recettes, soit 38 millions de dollars EU, sera investie dans la construction des routes. D'après les dernières estimations, la production et les recettes pétrolières devraient porter le taux de croissance du revenu national du Tchad dans son ensemble à 31 % en 2004. Une hausse de deux chiffres du revenu national est attendue en 2005. ![]() et par : congo.com : L’oléoduc Tchad Cameroun ou le cynisme de la Banque Mondiale PAR VIVIEN JABOEUF 14 décembre 2004 Malgré les deux années de consultations et débats qui ont précédé la signature du contrat, les décisions prises par le GBanqueMondiale, font encore l’objet de vives critiques. De nombreuses organisations non gouvernementales (ONG), des scientifiques, des analystes de la politique internationale et la société civile tchadienne et camerounaise discutent les supposés bienfaits qu’apporterait une telle réalisation. Les gisements devraient générer 225 000 barils de pétrole par jour sur une période de 30 ans. Autrement dit, le plus grand projet privé en Afrique dans lequel la Banque Mondiale se soit impliquée. Cependant, la construction d'un tel chantier sur le teritoire de pays à la politique instable n'est pas aussi simple et les résultas oberservés semblent loin des promesses. Le bilan évolutif, dressé par les ONG nationales et internationales et les nombreux observateurs interpelle par l'accumulation des points négatifs. Selon l’organisation écologiste Les Amis de la Terre, l’oléoduc sème « misère et dévastation ». Contrairement aux prévisions du GBM, : . des milliers de Camerounais ont été expropriés de leur terre . les cultures et la végétation ont été détruites, . les réserves d’eau et les écosystèmes de grands fleuves pollués . les compensations sont insuffisantes. Au Tchad, des villages sont pratiquement « emprisonnés » entre les puits de pétrole, les stations de pompage et l’oléoduc. Concernant les emplois, sur les 5000 promis aux populations locales du Cameroun, la plupart ont échu à des étrangers. La migration sur les lieux de travail a provoqué des troubles sociaux dans les communautés, une recrudescence de l’alcoolisme et de maladies sexuellement transmissibles, et attiré de jeunes prostituées venues de tout le pays. Du côté financier, le projet montre aussi des faiblesses. Le président Idriss Déby a utilisé le premier versement de 5,6 millions CAD, payé par le consortium pétrolier, pour l’achat de matériel militaire. Par ailleurs, le FMI a constaté que 9,3 millions CAD avaient été détournés par son gouvernement. |
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