La Norvège possède environ 50% des réserves de pétrole et de gaz en Europe de l'Ouest, ce qui tend à la rendre solidaire des autres exportateurs de pétrole, membres ou non de l'OPEP.
Ses réserves prouvées de pétrole s'élevaient au mois de janvier 2004 à 10,45 Mds m3 de barils. Elles sont comparables à celles de l'Algérie mais deux fois plus importantes que celles du Royaume-Uni. En dépit de coûts de production et d’une fiscalité élevés, le pays joue, du fait de sa stabilité politique et de sa proximité du marché européen, un rôle majeur au plan énergétique sur la scène internationale.
En 2002, la Norvège a exporté en moyenne 3,1 millions de barils par jour, chiffre qui la place au 3ème rang des exportateur de pétrole brut, après l'Arabie Saoudite et la Russie.
Les importateurs les plus importants de pétrole norvégien sont le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la France, l'Allemagne et les Etats-Unis. La production moyenne de pétrole brut était de 3,3 millions de barils par jour. L'Etat norvégien s'est fixé pour objectif de maintenir la production pétrolière pendant encore 50 ans.
La Norvège est le quatrième exportateur de gaz du monde, après la Russie, le Canada et l'Algérie, et le troisième exportateur en Europe, derrière la Russie et l'Algérie. Le gaz provenant du socle continental norvégien couvre environ 11% de la consommation totale européenne, et cette proportion est censée augmenter. Etant donné le niveau des ressources identifiées et les mesures permettant d'optimiser leur extraction, il est prévu que l'actuel niveau de production de gaz dure encore un siècle. L'importance du gaz devrait aller croissant. En 2002, la valeur d'exportation du pétrole brut et du gaz naturel s'élevait à environ 35,2 milliards d'euros, ce qui représente à peu près 44% du total des exportations norvégiennes, le secteur pétrolier compte pour environ 19% du PNB.
Pour éviter que les revenus pétroliers n'aient un impact négatif sur l'économie norvégienne et pour protéger le pays contre des déficits budgétaires provoqués par la démographie, le Parlement norvégien a mis en place, en 1990, un Fonds pétrolier, constitué des recettes publiques nettes provenant des activités pétrolières et des fruits des capitaux propres au fonds. A la fin de l'année 2002, ce fonds s'élevait à environ 76,13 milliards d'euros, soit un recul d'environ 563 millions d'euros par rapport à l'année précédente.
Sur le plan diplomatique, la Norvège collabore avec ses principaux partenaires politiques et économiques de l'OCDE au sein de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). La politique norvégienne vise à maintenir le prix du pétrole à un niveau stable et raisonnablement élevé, de façon à :
Sources : . Ministère Norvégien des Affaires Etrangères . Le secteur des hydrocarbures en Norvège 09/11/2004 Ambassade de France en Norvège- Mission Economique
