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POSITIONS INTERNATIONALES RECONNAISSANCE DE LA REPUBLIQUE ARABE SAHRAOUIE DEMOCRATIQUE – RASD REFUS DE RECONNAISSANCE DE LA SOUVERAINETE MAROCAINE |
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SAHARA OCCIDENTAL MAROC ET PETROLE |
Depuis
le 27 juin 2005 une crise diplomatique est apparue entre le Maroc
et le Kenya.
Cette
crise fait suite à la décision de Naïrobi de
reconnaître la République arabe sahraouie
démocratique (RASD).
Immédiatement après l'annonce faite à Naïrobi de la reconnaissance de la RASD par le Kenya, le Maroc a décidé de rappeler en consultation son ambassadeur dans le pays. Il s'agit là certainement d'un coup dur pour la diplomatie marocaine qui avait dû également réagir avec la même fermeté lorsqu'en novembre 2004, l'Afrique du Sud avait annoncé l'établissement des relations diplomatiques avec la RASD. Tout récemment encore, la ré-affirmation par l'Algérie de son soutien au Front Polisario avait conduit le roi du Maroc Mohammed VI à boycotter le sommet de l'Union du Magrheb arabe (UMA) prévu les 25 et 26 mai à Tripoli et qui a finalement été reporté sine die. La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a été proclamée le 27 février 1976 par le Front Polisario, qui lutte depuis plus de trente ans pour l'indépendance du Sahara occidental. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental est revendiqué à la fois par le Maroc qui a annexé ce territoire en 1975 après le départ des troupes espagnoles et le Polisario soutenu par l'Algérie. L'ONU tente depuis des années de trouver une solution au conflit. La dernière en date est le plan de paix de son envoyé spécial de l'époque, James Baker. Ce plan, prévoyant une autonomie du territoire pendant cinq ans avant un référendum sur un statut définitif, a été rejeté par Rabat. Le Kenya, quant à lui, estime qu'en reconnaissant la RASD, Naïrobi s'est aligné sur la position de l'Union africaine (UA). La RASD avait été admise comme membre à part entière au sein de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA, prédécesseur de l'actuelle UA) en novembre 1984. Le Maroc, qui rejette toute idée d'indépendance, avait quitté l'OUA le jour même en signe de protestation. Selon une étude parue au Maroc en 2002, le nombre de pays qui reconnaissent la RASD essentiellement asiatiques et africains serait passé ces dernières années de 75 à " une quarantaine ". L'Espagne, quant à elle, ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental Le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos a affirmé, au Sénat espagnol, fin Juin 2005, que l'Espagne ne reconnaissait pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.Une déclaration rapportée par l'agence d'information Europa Press. «Les diplomates espagnols aux Nations unies ont cédé en 1975 l'administration mais non la souveraineté sur ces territoires», dans l'attente de l'organisation d'une consultation à travers «l'exercice de l'autodétermination», a expliqué M. Moratinos. Le ministre espagnol des Affaires étrangères répondait à une question du sénateur du Parti populaire (PP) Luis Eduardo Cortes sur la raison pour laquelle le consul d'Espagne au Maroc n'était pas allé recevoir les délégations d'élus espagnols qui s'étaient rendues dernièrement dans la ville sahraouie d'El Ayoun. Le ministre a souligné que le diplomate espagnol ne s'était pas déplacé à El Ayoun parce que, dans le cas contraire, «l'Espagne aurait reconnu la souveraineté marocaine sur le territoire» du Sahara occidental. De son côté, l'agence EFE a indiqué que M. Moratinos a réitéré, en outre, «l'engagement actif» du gouvernement espagnol dans la recherche d'une solution définitive au conflit du Sahara occidental qui «garantisse le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui» dans le cadre des Nations unies.Le représentant de la RASD à Washington accuse carrément, quant à lui, la France d'être derrière le blocage du référendum. Dans une déclaration au journal africain de la Chaîne III de la radio algérienne, le représentant de la RASD a affirmé que «cette situation de blocage perdure à cause du gouvernement français». Lequel, selon lui, «soutiendrait toujours la cause marocaine, empêchant ainsi toute initiative à l'ONU». Une situation qui n'empêche pas les Sahraouis d'exprimer leur droit à l'autodétermination. Les manifestations de fin juin dans la ville de Assa, dans le sud du Maroc, s'inscrivent dans ce contexte précis, selon l'agence de presse sahraouie SPS. Une affirmation démentie par les Marocains qui affirment que les manifestations en question ne sont qu'un «sit-in d'une cinquantaine d'adolescents déçus par leur échec au baccalauréat». Des Sahraouis ont manifesté par ailleurs à El Ayoun, dans les territoires occupés du Sahara occidental, pour protester contre «l'arrestation et la torture» par les autorités marocaines d'une militante sahraouie des droits de l'Homme, rapporte l'agence de presse SPS. «Venus des quatre coins de la ville d'El Ayoun, sous occupation marocaine, pour exprimer leur solidarité avec Aminatu Haidar, les manifestants se sont rassemblés à l'avenue Skeikima en face de la maison de l'Activiste», indique l'agence sahraouie. Pour sa part, le président français, Jacques Chirac, a affirmé également fin juin 2005, que le conflit du Sahara occidental trouvera sa solution dans le cadre de l'Organisation des Nations Unies. C'est ce qu'a indiqué le 20juin 2005, le porte-parole de l'Elysée à l'issue de l'entretien du président français avec le Premier ministre marocain Driss Jettou. Pour appuyer les propos du chef de l'Etat, le porte-parole de l'Elysée a tenu à préciser que M. Chirac avait déjà évoqué cette question lors de son entretien avec le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, le 14 juin 2005. M. Annan aurait été ainsi informé officiellement de la position française sur le conflit sahraoui. Déconcerté certainement par la nouvelle position de son allié traditionnel, la France, le Premier ministre du royaume marocain n'a fait aucune déclaration à la presse de l'Hexagone. A noter, que le retrait de TOTAL du Sahara Occidental en Novembre 2004 , suite aux pressions internationales, n'est peut-être pas étranger à la position de la France, l'américain Kerr-McGEE restant, pour sa part, toujours présent ... et ayant annoncé le 5 mai 2005, le renouvellement de son contrat avec le gouvernement du Maroc, accord portant sur la recherche de pétrole en mer au large du territoire occupé du Sahara Occidental jusqu'au 29 octobre 2005, date de la prochaine discussion sur le Sahara Occidental au Conseil de sécurité de l'ONU.SOURCES : . Cameroon Tribune (Yaoundé) Diplomatie : crise entre le Kenya et le Maroc 27 Juin 2005 - Waffo Mongo «Alors que les manifestations se poursuivent dans les territoires sahraouis, l'Espagne ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental » . La Tribune (Algiers) ACTUALITÉS 25 Juin 2005 - Publié sur le web le 27 Juin 2005 By Ghada Hamrouche . COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Observatoire des Ressources du Sahara Occidental Western Sahara Resource Watch (WSRW) 5 mai 2005 |
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