. de ses importantes ressources en hydrocarbures
. de sa position géographique stratégique pour l'écoulement du pétrole
Un des objectifs prioritaires de l’Iran est de maintenir sa part de marché au sein de l’OPEP, actuellement de 14 %.
Pour cela, compte-tenu des perspectives de croissance de la demande mondiale, l’Iran prévoit d’augmenter sa capacité de production à 5,4 b/j en 2010 et 8Mb/j en 2020. Inscrit au 4ème plan quinquennal (2005/2010), cet objectif ambitieux vise un accroissement annuel, net du taux de perte, de l’ordre de 200 000 b/j. Il impose le financement de très importants investissements (estimés par le Ministère du Pétrole à 55 Md USD à l’horizon 2015) pour maintenir les installations existantes et développer de nouvelles capacités de production.
Bien que le pays dispose déjà de vastes réserves, la Direction de l’Exploration de la compagnie pétrolière nationale (NIOC) s’est lancée dans une vaste opération de prospection de nouveaux champs tant on shore (16 blocs) qu’off shore dans le Golfe (8 blocs) que dans la Caspienne, en plus des opérations de réhabilitation de champs anciens (par réinjection de gaz naturel, notamment les projets du champ de Bangestan : Ahwaz, Mansouri, Abteymor) ou de développement de champs existants.
En mai 2005, un seul contrat a été signé sur les 16 blocs mis en concurrence onshore (Saveh attribué Thaïlandais PTT) et les négociations sont en cours de finalisation avec des intérêts chinois sur les blocs de Koudasht et Garmsar.
Offshore, les blocs de Fars, Forouz, Iranmehr et Tousan ont été attribués notamment à Repsol et l'opérateur brésilien Petrobras. En termes de développement, des projets importants sont en cours , objets de mémoires d’ententes (MOU) ou à l’étude avec principalement . les champs de Azadegan par Inpex (150.000 b/j en phase 1 puis 260.000 b/j en phase 2), . Azadegan nord (90 à 100.000 b/j), Yadavaran (300 à 400.000 b/j – MOU signé avec le chinois Sinopec), . Jofeyr par PetroIran en association avec Schlumberger (30.000 b/j) ou South Pars Oil layer (5.000 b/j). A l'heure actuelle, l’Iran compte 32 champs pétroliers en exploitation dont 25 offshore et 7 offshore. La capacité de production théorique est estimée à 4,037 M b/j et la production moyenne maximale soutenable à moyen terme à 3,941M b/j. En 2004 la production peut être estimée à 4,1 M b/j. L’entrée en pleine production des champs de Norooz et Soroush et le lancement de la première phase de l’exploitation du champ de Darquain devrait porter cette année la capacité théorique de production à 4,450 M b/j.
Dans l’ensemble les champs sont cependant âgés et souffrent de problèmes de baisse de pression et de venues d’eau. En l’absence d’investissements significatifs de modernisation, d’aménagement et de récupération assistée ces dernières années, leurs productions déclinent annuellement de 7 à 8% on shore et de 13% off shore soit une perte de capacité qui peut être estimée à 350.000 b/j (source EIA).
L’Iran a exporté en 2004 environ 2,5 Mb/j de pétrole à destination principalement du Japon, de la Chine, de la Corée du Sud, de Taiwan et de l’Europe. La consommation intérieure, estimée en 2004 à 1,5 M b/j, est en forte progression, tirée par la démographie et la croissance économique.
Sources : Le pétrole en Iran – 24/05/2005 © MINEFI – DGTPE AMBASSADE DE FRANCE EN IRAN - MISSION ÉCONOMIQUE
Dernière mise à jour : 12/07/2006