Les activités se déroulent dans le bassin du Rio del Rey et de Douala / Kribi – Campo, en zone Offshore, 38 champs sont en exploitation. La production de brut camerounais était de 72 000 barils/jour en 2002, progressant à 95 000 barils / jours en 2004.
A noter cependant, qu'à partir de 1986, parallèlement à la chute des cours, la production a baissé en raison de l’épuisement progressif des gisements exploités. Elle est passée de plus de 9 millions de tonnes en 1985/1986 à moins de 6 millions en 1993, pour se stabiliser aujourd’hui autour de 5 millions de tonnes. Le déclin de la production, initialement de 20% par an, a été ramené à 5% par an, grâce à des investissements importants réalisés par les acteurs du secteur.
Les réserves pétrolières du pays s'élèvent à 400 millions de barils. Au vu des connaissances du sous-sol camerounais, on estime que les réserves d’hydrocarbures permettent encore une dizaine d’années d’exploitation au rythme actuel.
.la Capacité de raffinage du Cameroun était de 42 000 bbl/j en 2002
Les principaux opérateurs en activité sont : . Total E&P Cameroun (65% de la production), . Pecten Cameroon filiale du Groupe Shell (20% environ de la production), . Perenco Cameroun filiale de Perenco France (15% de la production).
L’Etat camerounais a pris un certains nombre de mesures, destinées à rendre le cadre contractuel et fiscal des sociétés pétrolières plus attractif, en vue de relancer l’exploration et d’encourager le développement de champs marginaux (environ 3 millions de tonnes de réserves) pour faire face au déclin de la production. Ainsi, deux types de contrats pétroliers peuvent être conclus : . le contrat de concession (CC) et le contrat de partage de production (CPP). Cette modernisation semble avoir porté ses fruits puisque deux nouvelles sociétés ont pris de nouveaux permis : Fusion Oil and Gas (Australie) et RSM, filiale de Grynberg Petroleum (USA). L'entrée de la société chinoise CGC Overseas Construction a été annoncée.
La Snh (Société Nationale d'Hydrocarbure du Cameroun) commercialise la part de la production nationale de pétrole brut revenant à l’Etat du Cameroun.
A cet égard, elle commercialise quatre types de pétrole sur le marché international :
- 800.000 barils pour le Kolé - 600.000 barils pour le Lokélé
- 300.000 barils pour l’Ebomé - 100.000 barils pour le Moudi
Jusqu'au milieu des années 80, le pétrole était la composante largement dominante de la croissance du Cameroun, et constituait le secteur le plus dynamique de son économie. Désormais, la part du pétrole dans l'économie décroît lentement. En 2003, les huiles brutes de pétrole, principal produit d’exportation, ont procuré 43,9% des recettes contre 45,8% en 2002 et 46,3 % en 2001. Les exportations de pétrole brut (plus de 80% de la production), se sont chiffrées à 883 millions d'EUR pour 4,8 millions de tonnes, soit une baisse de 8,9% en quantité et une hausse de 1,0% en valeur par rapport à 2002.
Les ventes de carburants et lubrifiants (environ 122 millions d’EUR), ont représenté 6% des exportations totales de produits pétroliers en 2003. Le pays est positionné en terminus du pipeline Tchad-Cameroun d'une capacité de 225 000 bbl/jour.
Sources : . APPA (Association des Pays Producteurs de Pétrole Africain) .Thierry Ndong Source : Snh, Le Messager 05 Avril 2005 via http://www.cameroon-info.net . Le se c teur p ét r o l i e r au Came ro u n – 2 9 / 1 2 /2 0 0 4 © MINEFI - DGTPE AMBASSADE DE FRANCE AU CAMEROUN - MISSION ÉCONOMIQUE