A l’Indépendance, en 1975, la production de pétrole était de 175 00 b/j. Elle est passée à 840 000 b/j en 2004, à environ 1,5 Mb/j en fin 2006. L’objectif est de 2 000 000 b/j en fin de 2007, 2 200 000 b/j en 2008 et autour de 2 600 000 b/j en 2010, talonnant ou dépassant le Nigeria. A noter cependant que l’Angola devra limiter sa production du fait de son entrée dans l’OPEP.
Tournée fondamentalement vers l`offshore, la production du pétrole angolais compte 35 blocs répartis dans trois zones distinctes de l`océan Atlantique, notamment dans des eaux faiblement profondes, profones et très profondes. La production concentrée à 70% sur les blocs offshore 0, 15 et 17 est le fait des concessions et PSA. La part angolaise dans la production est de 40% PSA inclus, 10% hors PSA.
Le prix moyen de vente du brut angolais a été de 34 USD en 2004, 50 USD en 2005, 63 USD en 2006. Les ventes de produits dérivés représentent un CA d’environ 150 MUSD/an. Les variétés de pétrole angolais se situent entre Medium et Light.
L’exploration a débuté en 1906. Les premières découvertes ont été faites par Total (Petrofina) en 1955 en onshore, par Chevron-Texaco (Gulf) rn 1965 en offshore au large de Cabinda. Le BP Statistical Review of World Energy, 2006 cite un volume de réserves estimées de 9 Gb, soit 0,8% du total mondial, derrière la Libye (39,1), le Nigeria (35,9) et l’Algérie (12,2).
L’ensemble des majors sont présents. Les nouveaux venus sont le Brésil, la Chine, l’Inde, Israël, la Russie. Le Portugal est traditionnellement présent. La part des compagnies de taille moyenne, américaines, australiennes, canadiennes, mais aussi angolaises privées croît. Total est à l’origine de la 1ère découverte d’huile onshore et de la 1ère découverte en offshore profond (Dalia). Le groupe est le deuxième producteur derrière Chevron-Texaco, le premier en termes de domaine minier (nombre de licences). Total représente autour de 40% de la production angolaise, le groupe est propriétaire de la seule raffinerie d’Angola.
La stratégie pétrolière de l'Angola est d’accompagner l’augmentation de la production par une montée en puissance du pays. Ainsi, l'Angola a été admis à l’OPEP en décembre 2006. L’adhésion à l’EITI (initiative pour la transparence des industries extractives) est à l’étude, l'Angola y a demandé le statut d’observateur. La constitution d’un compte spécial, embryon d’un fonds pétrolier a été annoncée. L'Angola souhaite par ailleurs développer un partenariat avec la Chine, le Brésil et la Russie.
Sources : . Mission Economique Ambassade de France en Angola - février 2007 . APPA (Association des Pays Producteurs de Pétrole Africain) . Angola Press 07/01/2006
Dernières mises à jour : 23/03/2007 (TOTAL en ANGOLA)
Aperçu général du secteur pétrolier : 13/05/2007