En dehors de l'antisémitisme, lié directement au rejet de la race juive, la doctrine nazie était basée également sur des aspects économiques.
La volonté d'Hitler d'envahir les pays de l'Est était principalement fondée sur la recherche de nouveaux territoires, en vue d'exploiter leurs ressources.
L'antisémitisme lui-même peut être rapproché d'intérêts économiques, sachant que depuis l'Ancien Régime jusqu'à la Révolution, l'activité des Juifs était limitée d'une manière générale par les corporations, qui excluaient de leurs activités artisanales les non chrétiens. Ces derniers ne pouvaient exercer par ailleurs les métiers d'ouvrier ou de paysan.
Ils occupent donc alors les seuls créneaux qui leur restent, à savoir : le prêt d'argent et le commerce de denrées de première nécessité, du bétail et des instruments de travail. (cf. Etre juif à Sierentz au 19eme siècle).
L'exercice de ce type de profession - qui au départ étaient les seules qu'ils étaient en droit d'exercer - a favorisé la création de richesse, renversant ainsi très certainement l'objectif initial... et provoquant surtout maintes jalousies et maintes craintes devant cette classe sociale, véritable banquier des plus puissants.